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Connor G. of Egerton
Connor G. of Egerton
Sexe Sexe : Masculin
LMD LMD : 10
Niveau Niveau : 1
Age Age : 24
Pouvoir Pouvoir : Réflexes surdéveloppés
Nom de code Nom de code : Mantis
Oripathie Oripathie : Non-infecté
Inventaire

Inventaire
Inventaire:
InventaireImageImageInventaireInventaire
Objet 1Objet 1Machette
Objet 2Objet 2
 Ven 22 Mai - 19:08

Connor G. of Egerton

Mantis

21 ansMasculinEmpire UrsusVagabond
Résumé | Caractère | Souvenirs

Mon arme

Machette Une machette dont la lame mesure trente-cinq centimètres environ. Un manche en bois vernis, noir. Une lame à double-tranchant. Un côté affûté, une simple lame comme celle d’un couteau. L’autre côté est denté, de la même façon qu’une scie à bois. Tranchante, dangereuse… comme toutes les armes, sans doute.

Signes distinctifs

Kumo Des cheveux vert sombre, deux antennes sur la tête. Mantis est une mante religieuse, comme l’était sa mère. Son nom de code vient du nom scientifique de cet insecte. Il possède des ailes membraneuses, transparentes, assez courtes.

But

Mantis voudrait se venger. Puis il se souvient que la vengeance ne lui apportera qu’un seul instant de satisfaction ; il se dit que ça n’en vaut pas la peine. Parfois il aimerait simplement se relever. Parfois il se relève, il voit plus grand. Il espère que le monde lui offrira quelque chose. Quelque chose...
Le monde ne lui offre que de la haine. Alors il se repaît de cette haine et cette seule pensée tourne dans son esprit.
Mantis voudrait se venger.

Pouvoir

Réflexes surdéveloppés. Il ne le contrôle pas. Il ne sait pas exactement comment ça marche ; mais ça marche. Il esquive des objets lancés à une vitesse ahurissante. Il pare des coups que personne n’aurait pu parer. Son pouvoir n’est pas exceptionnel et pourtant… Pourtant, il lui a déjà sauvé la vie. Mantis s’en contente.

Caractère

Jaloux.
Avant, il avait tout. Tout ce qu’il lui fallait. Tout ce qu’il désirait. Enfance idyllique. Rêve éveillé.
La chute n’en avait été que plus brutale. Aujourd’hui il n’a plus grand chose. Aujourd’hui, Mantis essaie simplement de survivre. Il observe les autres, il observe ce monde dans lequel il vivait, et le monde dans lequel il se bat chaque jour.
Alors il ne peut pas s’empêcher de convoiter tout ce qu’ils ont. Même si la vie est dure, il a l’impression d’être au fond du trou, et qu’il est impossible de remonter.
Et il observe tous ces gens en haut, qui ne prennent même pas la peine de le voir. Il n’est plus rien. Lui qui avait été au-dessus des autres, pourtant, aujourd’hui il n’est plus rien.
Rien qu’un point au milieu de nulle part, un point qui peut seulement regarder sa propre déchéance. Et convoiter silencieusement ce qu’ils ont, tous, ce qu’il avait avant de plonger dans les flammes de l’Enfer.

Rancunier.
Il les déteste. Tous. Ceux qui lui ont tout pris, ceux qui lui ont enfoncé ces lames dans sa chair, dans son cœur sanguinolent. Il les déteste depuis des mois, des années. Et ce sentiment ne change pas. Mantis pense que ça ne changera jamais. Il pense qu’ils mériteraient de crever, eux aussi. Il pense qu’un jour ils crèveront, parce que tout le monde crève.
Et ça lui fait du bien, de les imaginer la bouche ouverte, les yeux vides, la poitrine immobile. Ça lui fait du bien de fermer les yeux quelques instants et de s’imaginer leur prendre leur vie. Vie misérable sans aucun sens.
Mantis est rancunier ; il ne pardonne pas. Il oublie encore moins. Quand on lui fait du mal, son visage se ferme, ses lèvres se crispent, et il se tait. Il imagine des milliers de souffrances mais ne fait rien. Il continue de les haïr en silence car il sait, bientôt, que l’heure de sa vengeance sonnera.

Lunatique.
Mantis est instable. Peut-être est-il plus que simplement “lunatique”, mais il faudra s’en contenter. Mantis change d’humeur, radicalement, soudainement. Sans prévenir. Sans que personne ne puisse le prévoir. Sans aucune raison apparente. Le moindre petit détail pourrait le faire dérailler, le mettre dans une colère noire ou l’apaiser.
Sans prévenir.
Un comportement en dents de scie, à l’image même de sa machette.

Déloyal.
Parce que Mantis n’a plus de camp, il n’est loyal qu’à lui-même. L’avis des autres lui importe peu. S’il doit choisir un camp un jour, rien ne dit qu’il ne le trahira pas. Il sait ce qu’il fait : le mieux pour lui-même. Et si cela signifie qu’il doit retourner sa veste, il le fera. Peu importe le nombre de fois. Peu importe les objectifs du camp choisi.
Au final il n’y a que ses intérêts qui comptent. Traître. Déloyal. Renégat.
Il retournera sa veste plus d’une fois. Mais Mantis s’en fiche.

Égoïste.
Car tout ce qui compte, c’est lui-même. Lui avant les autres. S’il ne vit pas pour lui, pour qui le ferait-il ? Les autres vivent pour eux ; Mantis aussi. Sa grand-mère vivait peut-être pour son petit-fils, mais sa grand-mère n’est plus là. Et Mantis ne vivait pas pour elle.
Non, il a toujours vécu pour sa propre survie, et plus encore maintenant. Tout le reste, il s’en fiche. Il vit pour lui-même.

Patient.
Des mois qu’il attend. En silence. Comment pourrait-on prétendre qu’il n’est pas patient ? Et il sait qu’il peut attendre encore, des années s’il le faut. Il ne sait pas exactement ce qu’il attend. Mantis est patient, il sait rester à l’affût sans bouger, des heures. Des jours. En mission, c’est ce qu’il fait aussi. Attendre le bon moment, car il ne faut pas se louper. Si on se loupe, c’est la mort. Il vaut mieux être patient.
Mantis préfère attendre que de prendre le risque de mourir, après tout ce qu’il a fait pour survivre jusque là…

Énergique.
Mantis n’a jamais manqué d’énergie. Les sens en alerte, il est toujours prêt à repartir. Prêt à fuir. En plus de ses réflexes surdéveloppés, il ne semble jamais fatigué. Il ne dort que très peu. C’est qu’il n’a pas vraiment le choix ; il ne sait pas qui pourrait lui tomber dessus, à tout moment. C’est déjà arrivé, qu’on lui tombe dessus pendant la nuit. Il sait qu’il ne peut pas se le permettre, de rester oisif. Il faut agir.
Mais il a toujours été comme ça. Il n’a jamais eu besoin de dormir beaucoup, et il a toujours été quelqu’un de dynamique. Avant, il courait dans la maison en jouant. Avant, il sortait faire un footing, le soir.
Maintenant, il court pour sa survie.

Perspicace.
Il voit le monde tel qu’il l’est. Il voit le monde, ne comprend pas tout. Pourtant, il est ingénieux, Mantis. Il sait parvenir à ses fins. Il a un esprit vif, et il comprend rapidement le pourquoi du comment.
Sauf du monde. Ça, il pense qu’il ne comprendra jamais. Il pense qu’il n’y a rien à comprendre, que c’est comme ça.
Il trouve une stratégie, parfois sans avoir besoin de se battre. Astucieux, Mantis trouve toujours le moyen de survivre à tout. Il aurait été utile dans l’armée. Mais Mantis a fait son choix. Ce qui ne signifie pas qu’il ne changera pas de camp… Car Mantis est suffisamment intelligent pour savoir la meilleure chose à faire.

Humble.
Il n’a rien vécu. Il est jeune, Mantis. D’autres ont eu des histoires bien plus tristes, plus marquantes. Lui, il n’est rien. Seulement un point quelque part, et il le sait. Il ne se cache pas derrière un masque de prétention, derrière quelqu’un qu’il n’est pas. Mantis n’est pas grand, ni courageux, ni rien. Il sait ce qu’il est, il connaît ses limites.
Mantis est modeste. Peu importe ce qu’il accomplit, c’est comme s’il ne se rendait pas compte de ses actions. Pour lui, c’est normal. Ce n’est rien. D’autres ont accompli plus grand, mais après tout, tout ce qu’ils font est bien insignifiant devant l’immensité de l’univers…

Franc.
Il n’a rien à cacher. Il pense ce qu’il dit. Parfois, souvent, il se taira. Mais s’il parle, on peut le croire. Il est honnête, du moins dans ses paroles. Si on lui pose une question, il répondra. Mantis n’a aucune raison de mentir, ni de cacher des choses. Son passé, sa vie, ce qu’il pense, il le racontera si on lui demande.

Déterminé.
Il n’abandonne pas. Le monde a beau ne plus le voir, Mantis n’abandonnera pas. Il veut se venger et redevenir quelqu’un. Pas Connor. Il ignore encore comment il s’y prendra. Mais il se vengera, et lorsque Mantis a une idée derrière la tête, il la garde au chaud en attendant son heure.

Histoire

Connor George of Egerton naquit vingt-et-un ans plus tôt, sept mois et quatorze jours, dans l’hôpital de Simulgrad. C’était un gamin chétif, petit, et qui tenait de sa mère. Ce fut d’ailleurs l’unique enfant de celle-ci, qui mourut quelques minutes après la naissance de son fils.
Une mort contre une vie.
Le père de Connor était un type haut placé dans la hiérarchie militaire d’Ursus. Il finirait, une poignée d’années plus tard, par devenir Général. Le général Piotr of Egerton.

Connor fut éduqué par sa grand-mère paternelle, n’ayant plus de mère, et son père étant trop souvent absent en raison de son grade. Sofia était une femme dure, sévère, aux traits épais et aux yeux reflétant une indifférence plus glaciale encore que la banquise du nord du pays. Sofia ne tolérait pas la moindre erreur, la moindre faiblesse. C’était ainsi qu’elle avait élevé son fils Piotr, et c’était ainsi qu’elle élèverait son petit-fils. Sofia n’avait certes aucune douceur, mais Connor l’appréciait ; il n’avait qu’elle.
Il reçut une éducation ferme. L’histoire du pays, la grammaire, les mathématiques, la géographie. Il allait dans l’école la plus réputée de la ville, de tout Ursus même. Il fit plusieurs rencontres, instituteurs et camarades, sans se lier d’amitié. Connor était un solitaire.

Sa grand-mère lui laissait une barre de chocolat dans son cartable. Il avait besoin de forces, car cet enfant était bien trop maigrichon, bien trop faiblard. Puis un autre élève prit l’habitude de lui racketter ce goûter. Connor n’en dit rien. Jusqu’au jour où le garçon, nommé Aaron, commença à le battre. Connor ne pouvait guère se défendre, hormis en plaçant ses bras au-dessus de sa tête et en se recroquevillant pour protéger son corps chétif.
Il revenait régulièrement chez lui avec un œil au beurre noir, ou quelques plaies et ecchymoses sur les bras et le torse. Connor avait huit ans.

« Allons, tu te bats, petit chenapan ? » grognait sa grand-mère.

Connor secouait la tête négativement. Il ne se battait pas. Sofia pinçait les lèvres et, soupirant, elle haussait les épaules et repartait dans le salon pour tricoter une couverture. Couverture que Connor ne se souvenait pas d’avoir vue un jour terminée.

La maison comportait trois étages : le rez-de-chaussée, avec la cuisine et le salon, le premier étage où logeait Sofia et Connor, chacun dans une chambre de vingt mètres carrés. Le dernier étage était réservé à Piotr, qui n’y était presque jamais. Connor montait parfois en cachette pour s’y amuser ; il ne faisait de mal à personne, et sa grand-mère était occupée devant un feuilleton ou avec ses pelotes. Personne ne savait qu’il était là, et personne ne se préoccupait de le savoir.
Ce jour-là pourtant, Piotr devait rentrer, et Connor l’ignorait. Il fouillait dans les affaires de son père, observait ses grands habits bien trop larges pour sa carrure d’enfant, et ouvrait quelques placards pour admirer en silence ces objets. Connor rêvait de devenir comme son père ; un homme grand, puissant et autoritaire, que tout le monde craignait.

Connor aperçut une malle qu’il n’avait encore jamais ouverte ; celle-ci était d’habitude verrouillée, et la clé demeurait introuvable. Pour une raison inconnue, pourtant, aujourd’hui la malle n’était pas fermée. Et le jeune garçon l’ouvrit. À l’intérieur se trouvaient des armes en tout genre : couteaux, machettes, hache, arbalète… Il n’y avait aucune arme à feu cependant. Connor attrapa un couteau à cran d’arrêt, l’observa sous tous les angles. Il était beau, la lame brillait.
Il se dit qu’en l’empruntant, il pourrait peut-être effrayer suffisamment Aaron pour qu’il le laisse tranquille. Puis il reposerait l’arme dans la malle, sans que son père s’en rende compte.
Mais Piotr entra plus ou moins à cet instant dans sa chambre, espérant sans doute avoir un peu de répit après sa mission. La porte s’ouvrit violemment, faisant sursauter Connor, qui se retrouva face à son père. D’abord désarçonné, Piotr resta immobile plusieurs secondes. Connor aussi.

Le garçon aux cheveux verts reposa l’arme dans la malle, à la hâte, comme s’il espérait que par ce geste, son père oubliât que le couteau se trouvait dans la main de son fils une seconde auparavant. Piotr sembla retrouver l’usage de la parole.

« Que fais-tu là ? »

Connor sentit les larmes lui monter aux yeux, mais il ne voulait pas offrir ce spectacle-là à son père. Il resta digne, droit, le menton relevé. Seuls ses yeux trahissaient sa peur qui croissait.

« Je voulais devenir comme toi !
— File. Que je ne te reprenne plus à fouiller dans mes affaires. »

Un soupir. Connor obéit et détala jusqu’à sa chambre. Si le ton de son père était resté froid, c’était loin de ces fois où son visage devenait rouge, les yeux exorbités, et les muscles de ses mâchoires qui se contractaient. Piotr était terrifiant lorsqu’il était en colère. Connor ne l’avait, pour l’instant, encore jamais véritablement vu dans cet état.
Le général referma la porte et s’approcha de son coffre à armes.

Pour les neuf ans de Connor, il reçut une machette neuve. Cadeau de son père, qui pour une fois, avait pu être présent pour cet anniversaire. Connor recevait tout ce qu’il demandait : un hélicoptère radiocommandé, des petits soldats, des jeux en tous genres. Il rêvait des heures, espérant devenir aussi fort un jour. Comme une obsession lointaine, un désir profondément ancré en lui.
C’était la première fois que Connor recevait quelque chose qu’il n’avait pas demandé. Le cadeau de son père ne le laissait pas de marbre. Il se disait qu’il était digne de sa confiance, qu’il devenait grand. Que son père pensait lui aussi que Connor pourrait devenir comme lui.

Connor était heureux. Des étoiles illuminaient son regard. Le garçon partit dans sa chambre pour enfiler son déguisement de militaire. Connor tenait dans sa main la machette. Il ressemblait à son père.
Est-ce que Piotr était fier de voir son fils, à cet instant ?

•••••


Connor eut seize ans, et partit faire son service militaire obligatoire. Ces dernières années, il s’était consacré au maniement de son arme. Il voulait faire honneur à son père. C’était son unique but. Il s’entraîna dur, jours et nuits, pour être meilleur que les autres. Il visait bien. Il était rapide et agile. Moins bon au corps à corps, il reprenait facilement l’avantage grâce à son arme. Et surtout, grâce à ses réflexes.
Ce fut durant son stage militaire qu’il découvrit son pouvoir. Il avait un temps de réaction que les autres n’avaient pas. Il ne le contrôlait pas, ça arrivait comme ça, simplement. C’était naturel.

Sofia avait vieilli. Elle ne quittait presque plus le fauteuil du salon, continuant de temps à autre à tricoter un peu. Ses muscles se raidissaient, ses doigts tremblaient et ses yeux se plissaient.
Connor rentra à dix-huit ans, après deux années passées à aider la Patrie. Il pensait à s’engager. Il voulait aider Ursus. Mais Ursus avait refusé de l’aider en retour.

Il ne sait plus exactement quand tout dérapa.

Connor se souvient d’avoir découvert ces taches noires sur la peau de sa grand-mère. Comme de larges croûtes, comme de petits cristaux sombres se découpant nettement sur sa peau pâle. Un seul mot lui vint à l’esprit : oripathie.
C’était l’oripathie, cette terrible maladie mortelle. On les envoyait à la mort, Connor le savait. Mais c’était sa grand-mère. La mère du grand général Piotr of Egerton.
Il appela son père. Son modèle, celui à qui il voulait ressembler plus que tout. Il se disait que son père l’aiderait. Que son père aiderait Sofia, sa propre mère.

Il ne s’attendait à rien d’autre.

Certainement pas à cette trahison. Piotr demanda à son fils de rester dans sa chambre. Il appela quelqu’un. Un hôpital ?
Des hommes armés arrivèrent.

« Levez-vous, et suivez-nous. »

Sofia ne bougea pas. Connor ressortit de sa chambre. À partir de là, tout était flou. Tout s’enchaîna. Connor qui s’approcha. Sofia qui refusa de bouger. Le type qui la mettait en joue de son arme.
Piotr immobile, dans un coin. Sofia qui se leva lentement.
Le tir qui partit. Qui déchira d’un seul coup l’innocence, la naïveté de Connor, et la poitrine de sa grand-mère qui tomba, inerte, sur le sol.

Connor recula. Il retourna jusqu’à sa chambre et s’y enferma. Les heures, les jours, le temps qui passait se mélangeait. Il ne comprenait pas. Son père l’avait fait tuer. Connor ne portait pas la vieille femme dans son cœur, mais c’était elle qui s’était occupée de lui toutes ces années. Elle avait fait ce qu’elle pensait être le mieux.
Et elle était morte, comme ça, comme une merde. Personne n’avait levé le petit doigt pour la sauver. Ni Piotr, ni Connor. Il avait eu peur. Sentiment qu’il essayait de refouler depuis toujours, qui le poursuivait sans cesse.
Et aujourd’hui tout avait volé en éclat. Connor n’était plus sûr de rien. Il espérait toujours, quelque part, que ce n’était pas ce que son père avait voulu. Piotr lisait un journal dans le salon. Salon vide. Dénué de sens, sans Sofia dans son fauteuil. Les aiguilles de tricot étaient toujours posées sur la petite table.

« Connor… Tu comprends, n’est-ce pas, que c’était la seule chose à faire ? »

La tête lui tournait. Son père, le fier général, l’un des plus puissants de toute l’armée d’Ursus. Il avait fait assassiner sa propre mère. Au nom de la patrie. De leur patrie.
La tête lui tournait. Il hocha la tête, fébrilement.

Il disparut la nuit suivante, un sac et sa machette avec lui. Connor disparut et laissa place à Mantis. Peut-être était-ce lui, le seul traître. Peut-être.

•••••


Mantis ne se demande pas si son père le cherche. Mantis s’est éloigné de Simulgrad. Au début, il comptait revenir. Puis il a marché, des jours. Il a atteint le No man’s Land. Il a vu l’atrocité du monde. Il a rencontré des gens, des Infectés, des pauvres. Il a vu la police tirer dans une masse informe de gens.
Il a vu la mort sur son passage.
Il a fini par ne plus vouloir rentrer. À quoi bon ? À quoi bon vivre ?

Alors il se repaît de la haine qui dévore le monde. Il hait son père, sa nation et tous les autres. Il hait le monde et attend le bon moment pour se venger.

Déjà la folie, de son aile, couvre la moitié de mon cœur, et m'enfonce profondément dans les ténèbres.

Derrière l'écran

Puf/pseudo

Kayl

Un parrain ?

Moi-même

Feat du personnage

OC (self)

Autre

Pas grand chose non °°
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Sexe Sexe : Aucun
LMD LMD : 127
Niveau Niveau : 100
Age Age : 2023
Pouvoir Pouvoir : Omniscience
Nom de code Nom de code : Maître du Jeu
Oripathie Oripathie : Non-infecté
Inventaire

Inventaire
Inventaire:
InventaireImageImageInventaireInventaire
Objet 1Objet 1
Objet 2Objet 2
 Sam 28 Jan - 14:04
Bienvenue, on va faire un essai en mettant plusieurs messages et voir ce qui marche